dernière mise à jour le 19 Ocotbre 2008
* Les protagonistes
A noter qu'il s'agit ici de l'édition originale parue aux éditions LATTES en 1977.
A sa droite, le récit de sa dernière compagne, Sylvia Jeanjacquot.
"Mister Jack" avait vraiment bon goût ( c'est bizarre, je sens comme un canon d'un 357 Magnum posé sur ma tampe...).
La dame, qui aujourd'hui fait dans la cartomancie (d'aprés l'émission diffusée le 14/05/2002 sur M6 "Sujet d'actualité"),
porte perruque et lunettes noires lorsqu'elle parait à la télévision...ces derniers temps.
( Dans un documentaire de 1998 "Le vrai visage de J. Mesrine" elle se passait de tels subterfuges...)
"L'instinct de vie", qui est un trés bon livre sur le sujet (et pour cause!) permet de remettre
les évènements dans le BON ordre.
En effet, même si le film de Génovès parait fidèle au premier abord, il n'en est pas de même aprés lecture
des différents livres dont j'ai reproduit ici les couvertures.
Ce qui est marrant, par exemple, c'est le fort accent qu'à Sylvia Jeanjacquot (accent Italien).
Qu'on la surnomma à l'époque la "belle Italienne", d'accord, mais 4 ans aprés.....quand même!
Et puis, la part belle est faite à la police qui, dans le film, a fait les sommations d'usage!.
Un certain "Prayer" serait le compagnon d'arme de Mesrine (sale tronche dans le film d'ailleurs), habitant rue de
la Chausée D'Antin . Il est évident que derrière ce personnage se "cache" Charlie Bauer, qui habitait alors au 101 rue
Saint-Lazare mais n'ayant jamais été prouvé que celui-ci était dans la caverne (lors de "l'affaire Tillier"), ce qu' il a toujours nié...et
a été acquitté de surcroît, le réalisateur a préféré le "subtiliser" par un autre.
A lire à ce sujet: "Fractures d'une vie" de Charlie Bauer, aux éditions SEUIL.
Ce livre raconte la "vie" dans différentes prisons, des Q.H.S pendant 14 ans, les derniers mois
de Mesrine...et un retour en prison pendant 8 ans.
"Ce récit, parfois insoutenable, toujours dérangeant, d'un quart de siècle passé derrière les barreaux constitue
un témoignage exceptionnel sur l'univers carcéral"
Ma cavale au Canada, tapi au fond des bois
.
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Fin des années soixante, Mesrine et sa compagne de l'époque, Jane Shneider, dit "Janou", s'exilent
au Canada pour essayer de refaire leur vie. Mesrine travaille comme maquettiste (sa formation d'origine)
mais il décide de partir, la société étant en difficultés financières. Il devient alors "garçon de maison"
chez un milliardaire, ce en compagnie de Janou qui est également embaucher. Celle-ci a un jour une discussion
orageuse avec le jardinier, ce dernier menace son patron de partir....nos deux principaux protagonistes sont virés.
Par vengeance, renonçant à son désir de vie "normale", Mesrine décide d'enlever le milliardaire afin de demander
une rançon. Une erreur d'inatention provoque la fuite de la "monnaie d'échange", Janou et son compagnon
désertent la région. Ils logent alors dans un motel tenu par une dame agée d'une soixantaine d'années. Celle-ci est retrouvée
assassinée, Mesrine et Janou sont accusés (ils étaient recherchés pour le rapt) et emprisonnés. Mobile: des bijoux retrouvés
dans les affaires des deux présumés coupables et appartenant à la défunte, aux dires de la famille de celle-ci.
Ce récit raconte cette histoire en détails, la partie principale étant le procés. On oublie vite qu'il s'agit d'un procés
pour meurtre pour s'étendre, à force de répétitions, sur le sujet de l'origine des bijoux qui s'avèrent être la propriété
de Mesrine et de Jane, preuves à l'appui.
Le "Testament"
Trés bon livre de Guy Adamik, un spécialiste également.
A l' énorme avantage d'inclure la retranscription de la K7 "testament" de Mesrine.
Voir ici: Testament
* Autres Livres
* Dernier en date: "La chasse à l'homme", de Lucien Aimé-Blanc
Un trés bon livre selon moi, criant de vérité. Lucien Aimé-Blanc, alors patron de l'OCRB
(Répression du Banditisme), était, avec Broussard, responsable de l'opération qui s'acheva
comme on le sait, le 2 novembre 1979...
A la différence du patron de la BRI (Brigade d' Intervention), Aimé-blanc nous plonge au coeur
de l'intervention. La traque est prise depuis le début, sans langue de bois quant aux méthodes
employées (alors! [...] ) par la police pour arriver à ses fins (libérer des prisonniers, alléger une
condamnation, couvrir un braquage, "arroser" un indic...).
* Paris Match
Paru le 4 Août 1978 (suite à son évasion de la Santé)
* Autour du sujet (mais je ne les ai pas encore tous lus!!! (J'achète plus vite que je ne lis)
Série "Confrontations"
*Quelques lieux...
Une envie de faire le mur ?
rue
Béliard, avant-dernière demeure
* "On ira tous au Paradis...même moi" (M. Polnareff)
"En fin de compte, Peyrefitte a trouvé le moyen,
La seule prison d'où l'on ne s'évade pas: c'est un cercueil!" (Mesrine)